République des Canuts

LE G CEPS

En juin 1996, alors que les sept chefs d’états se réunissaient à Lyon pour élaborer des plans pour notre planète, une réunion des plus importante se déroulait sur le plateau de la Croix-Rousse à l’initiative de la République des Canuts. C’était le sommet du G Ceps.

Il regroupait six confréries de crus régionaux :

•les caves particulières de Savoie

•les compagnons du Beaujolais

•les compères du Gai Barlet (vins du Forez)

•la confrérie des Coteaux du Lyonnais

•la confrérie de la centurie de Probus (Ampuis-Côte Rôtie)

•la confrérie des commandeurs du Bugey

aux côtés de la République des Canuts

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Le sommet des vignerons de la région : une réunion conviviale, humoristique et haute en couleur,

article paru dans Le Progrès le 3 juillet 1996

Alors que les sept chefs d'Etat et de gouvernements des grands pays de ce monde mettaient un point d'orgue à leur sommet et partageaient un dernier repas, sept autres présidents se retrouvaient sur le sommet de la Croix-Rousse pour une réunion non moins importante : le G Ceps !

Gérard Truchet, président de la République des Canuts avait en effet invité six autres confréries de crus régionaux. Après avoir intronisé et fait réciter la désormais célèbre phrase " Vitis vinifera, mon cep protégera" à ces six nouveaux parrains de ceps de la République des Canuts, Gérard Truchet a entraîné ses compagnons, les rois des vendangeurs, à reprendre en cœur la fameuse " Java des sécateurs ". Suite à cette petite cérémonie, les six présidents invités, Jean-Noël Blard, des caves particulières de Savoie, Gérard Canard, des compagnons du Beaujolais, Dominique Chèze des compères du Gai Barlet (vins du Forez), Raymond Julien de la confrérie des vins Coteaux du Lyonnais, Gilles Barge, de la confrérie de la centurie de Probus (Ampuis-Côte Rôtie) et Maxime Angelot de la confrérie des commandeurs du Bugey, se sont fait un plaisir de faire goûter leurs crus respectifs aux nombreux amateurs croix-roussiens.

Cette petite réunion de vignerons a été une fois de plus l'occasion de vérifier cet adage de la plaisante sagesse lyonnaise : " il y a deux choses que gagne de vieillir : le bon vin et les amis ".

A.-L.C

Une anecdote sur cette journée : un savoyard du G Ceps qui s’était rendu à la vigne avait indiqué à Gérard Truchet, qu’elle était toute emboconée. En effet, les feuilles étaient blanches d’oilum et un traitement d’urgence s’imposait si on voulait la sauver. Il fallait trouver de la bouillie de manganèse, ce qui fut fait et durant 8 jours, le traitement de choc a été appliqué. Après cette opération, la vigne bien qu’elle ne donnerait pas de raisin l’année suivante avait son bois de sauvé et c’était le principal. C’est de ce moment que la confrérie des Coteaux du Lyonnais s’est occupée de la vigne. A chacun son métier ! Sans titre9

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